mardi, août 29, 2006

La résistance aux changements

Je déménage vendredi. Ici, c’est presque fini. Reste un mois de travail et un mois de solitude. Vendredi c’est la première étape qui va me ramener vers mon chez moi. Mes colocs s’en vont à Paris. Elles vont me manquer beaucoup. La vie à trois c’était génial. But it’s all over now.

Mon chez moi me manque beaucoup. Tout le monde a qui je n’ai pas ou pratiquement pas donné de nouvelles. La situation présente fait que j’y retournerais sur le champ. Right fucking now si je le pouvais. Mais je ne peux pas. Cette année, j’en ai profité pour bouger, pour voyager et pour boire comme un sal trou sans fond. Mais finalement il y en a un fond. Jme suis brûlé. Un changement d’air me fera du bien. Un prof au cegep me disait que j’aurai tout le temps voulu, une fois dans mon cercueil, pour me reposer. Faudrait pas non plus creuser mon trou trop vite.

Alors il me reste un fucking mois à Toulouse. Je sens que ça ne sera pas reposant. Jvais avoir mal au coude et au foie. Et au cœur aussi. Parce que j’ai certains amis en or ici. Les quitter sera hardcore.

Et ensuite un mois de solitude. L’Europe de l’Est, en partie. Aucun plan de concret encore. Sauf peut-être l’Ukraine. Pour le reste, on verra.

Un autre prof au cegep disait que l’argent, les maisons le matériel, tout ça n’a aucune valeur, aucune importance. On aura toujours moyen d’en trouver. Mais des rêves par contre… Et bien durant la dernère année, je viens d’en réaliser un gros, qui prenait beaucoup d’importance depuis très longtemps. Celui de crisser mon camp, loin et longtemps. Maintenant j’ai besoin de dormir un peu, question de voir qu’est-ce qui suit. Et surtout, qui va suivre.

mardi, août 22, 2006

Destination: Unknown (13 au 20 août)

Participants: Mélanie, Sandra, Joey et Bruno
But: partir en vacances une semaine en France, sans aucun plan de départ
contraintes: monétaire, on est pas riche. Pas trop loin non plus.

Dimanche:
On décolle vers 11h et on se dirige vers les gorges du Verdon. On triche un peu, on avait trouvé un gîte à Palud sur Verdon. On arrive vers 18h00. Un ptit village dans les montagne de la Haute-Provence. C'est très beau. On fait notre check in et on va souper. On finit la soirée couché dans un champ à regarder les étoiles filantes tout en dégustant du vino verde.

Lundi:
On se dirige vers le lac du Verdon. Après un ptit snack sur la beach, on part en pédalo découvrir les gorges. On profite ensuite du soleil pour se payer 2 ou 3 coups de soleil. On rentre prendre une douche et acheter un stock de bouteilles de vin, question d'avoir quelques choses à boire en fin de soirée. On se rend à Castellane pour une ptite bouffe et pour une ptite visite. La visite consistait à trouver un resto. On mange bien mais on boit pas trop, par solidarité avec Mélan, qui va conduire dans les routes sinueuses de montagne. On finit dans le même champ qu'hier mais avec plus de vin.

Mardi:
Finit les gorges. On bouge vers la Côte d'Azur. On emprunte "La route des crêtes", que l'on surnomme amicalement "La route des crêpes" sans aucune raison particulière. Quelques heures après, on se met à la recherche d'une place pour dormir. Pas évident trouver un toit sur la Côte d'Azur, en plein mois d'août. On finit par trouver une chambre à quatre, tout près de la gare de train d'Hyères. C'est pas génial mais c'est le seul endroit trouvé en quelques heures. On soupe, on boit, on dort.

Mercredi:
Cap sur l'île Port-Cros. Soleil, plage, snorkeling, eau salée. Paradis. Coup de soleil par dessus coup de soleil. Je pogne les nerfs, regarde le soleil droit dans les yeux avec plein d'attitude. Je finis par abandonner et me trouver une table libre sur une terrasse ombragée. Je bois, les autres arrivent, on repart en ville. Pizza, film et vin rosé. Sommeil assuré.

Jeudi:
Un ciel nuageux nous contrarie un peu. On décide d'abandonner la plage et on se dirige vers Avignon. Mes épaules rougevin me remercient en silence. Best Western en plein champ à Beaucaire. Deux chambres libres pour nous. On vedge devant un téléfilm des meilleurs après-midis de TQS. On finit par bouger et on va voir le fameux pont d'Avignon. Son nom c'est même pas le pont d'Avignon et je suis vraiment déçu. Une autre partie de ma jeune innocence tombe. On bouffe dans un trattoria absolument dégueu et on rentre à l'hôtel, bouteilles de vin en réserve. Je gère les bouteilles donc j'en bois deux fois plus et je suis le seul saoul pour vrai. Le reste est pas mal flou, tant mieux, j'ai surement dit et fait des conneries digne de mon nom.

Vendredi:
Réveil facile et je comprend toujours pas pourquoi je n'ai pas eu un mal de tête. Il y a des choses qui faut vraiment pas chercher à comprendre. On prend la route direction Beaux de Provence. Petit vilage sympa avec vu à couper le souffle sur la Provence. On reprend la route vers 14h, direction les Pyrénées. Après une crevaison et un arrêt supermarché, on arrive à destination vers 21h30. David et Julie nous attendaient avec quelques bières fraîches qui étaient bienvenues. La pluie nous force à entrer dans nos tentes respectives vers 1h du matin. Même pas saoul.

Samedi:
La rencontre avec ma nouvelle copine: Mélissa. La dernière fois que j'étais monté à cheval, je devais avoir 13 ans. Mélissa et moi avont développé une relation complice très rapidement. Tout le monde était jaloux, ou peut-être pas. On a rider toute la journée. On est revenu au campement vers 20h. On a mangé des grillades sur feu de braise. On a bu du vin rouge, blanc et rosé. Pour reprendre une expression bien française: on s'est mis bien minable! Et c'est la cas de le dire.

Dimanche:
Repos forcé. Encore plus minable que la soirée précedente. Je bois pas pour une semaine.

mercredi, août 02, 2006

Hell of a Trip.

Acteurs principaux: Geneviève et Bruno
Figurants: Pleins d'Espagnols et de Portugais; d'autres touristes aussi
Apparition spéciale: Charles et Charlène à San sebastian


- Barcelona --) 7 au 12
J'adore cette ville, sauf que ça pue. En fait, ça schlingue vraiment. On avait un loft sur la Gran Via. La bele vie. Des bouffes correctes, de l'alcool, du soleil et Gaudi: une recette gagnante.

- Lisboa --) 12 au 19
Coup de coeur du voyage. Magnifique ville. Vive les "azulejos". Des grillades, des grillades et encore des grillades. On a trop bien mangé. Chaleur intense, climatisation à fond. C'est beau mais ya des gens qui font peur. Pis non on veut pas de fleurs, de bébelles ou de drogue.

- Evora --) 17
Petite ville au centre du Portugal. Capella Dos Ossos. Des frissons malgré les presques 50 degrés au soleil et pas vraiment moins à l'ombre. on retourne à Lisboa en début de soirée, seulement 38 degrés, on est heureux.

- Madrid --) 19 au 23
La plus grosse ville la moins touristiques que j'ai jamais vu. C'est hot Madrid, c'est beau pis c'est chaud. Personne ou presque parle anglais, même pas un mot. Un hôtel sans "clim" downtown Madrid, ça fait chier.

- Pamplona --) 23
Petite ville reconnue pour la San Fermin (Feria, corrida). San Fermin est finie donc les rues sont vides. C'est comme aller à St-Tite un mois après le festival Western: c'est mort. Mais l'hôtel en valait la chandelle!

- San Sebastian 24 au 27
Enfin la plage!! Mais le ciel est ennuagé... Tournée des bars à tapas mémorable avec Charles et Charlène. Après une dizaine, je n'ai pas tenu le coup. J'en ai mis partout.

- Biarritz --) 27 au 29
Destination finale. Le retour en France: la crotte de chien sur les trottoirs. L'océan a couper le souffle. Des vagues dangeureuses, se lancer dans les remous: sentir la mort de près, la gorge plein d'eau salée. La fin des vacances, le dernier souper un vrai délice.

Yeah, hell of a trip.